Le projet a muri deux ans dans l'esprit de Tarik Yilmaz. Après une licence en langues étrangères appliquées, une licence professionnelle en commerce international agro-alimentaire et une expérience de mandataire en viande et fruits sec, ce passionné de cuisine réfléchit à un concept se démarquant de la sandwicherie traditionnelle, avec comme crédo l'équilibre alimentaire et les bons produits. Pendant quelques mois, il travaille dans une enseigne de fast-food, "une grande école pour se former aux différents aspects de la restauration rapide". Il y rencontre celui qui deviendra son cuisinier, Lysandre Journot, fort d'une expérience en pâtisserie et boulangerie.
Une pâte à la recette secrète
Les deux jeunes hommes se sont inspirés du traditionnel pidé turc mais le revisitent en proposant un sandwich fermé, à la pâte très fine (proche d'une pâte à pizza), fourré de divers ingrédients. Ils misent sur l'originalité : choucroute, munster et lardons ; saumon, épinards, mascarpone… "La recette de la pâte a évolué jusqu'au dernier jour et a nécessité une centaine d'essais pour obtenir une pâte homogène qui, une fois cuite, est croustillante et moelleuse", souligne Tarik Yilmaz. La recette reste secrète : elle est à base de farine bio du Moulin d'Aubry (à Toul), et de lait d'une ferme locale. Du bio et du local autant que possible et des produits frais et cuisinés maison. Le prix de vente d'un pidélice varie de 5,90 € à 8,50 €. Les clients peuvent y ajouter une formule (un supplément de 3,50 € ou 5 € avec boisson, salade ou dessert). Le petit restaurant compte 17 places assises. Réalisée par l'atelier Dryja F Design, la décoration intérieure est soignée, associant des tons de blanc et d'orange à des éléments en bois. Prochaine étape pour Pidélice : communiquer pour se faire connaître.
Publié par Laetitia Bonnet Mundschau