Quinze jours après la mise en place du pass sanitaire, plusieurs restaurateurs de la région toulousaine, dont certains réunis sous le collectif Bar-Bars, font le point sur leur activité. “On estime avoir perdu 40 % de notre chiffre d’affaires”, souligne Joël Finkelstein, du café-brasserie Le Ribouldingue à Blagnac (Haute-Garonne). “Nous ne sommes pas contre le pass sanitaire, ajoute-t-il. Nous souhaitons l’arrêt des contrôles de police. Le Gouvernement doit nous faire confiance. Nous sommes à même de contrôler les pass de nos clients.”
“La goutte d’eau de trop, c’est le fait d’avoir des contrôles de police à l’intérieur de nos établissements. Personne n’a envie de se faire interrompre pendant un repas par des agents en uniforme”, ajoute Yannick Grabot, patron du bar Breughel l’ancien, qui a publié une tribune sur sa page Facebook.
Un mouvement soutenu par l’Umih
Le président de l’Umih 31, Ivo Danaf se montre solidaire : “C’est davantage sur la forme que sur le fond qu’il y a des problèmes. Pourquoi ne pas faire appel à des policiers en civil pour contrôler discrètement les pass ?”
L’impact économique est encore difficile à mesurer car l’activité est plutôt calme en été à Toulouse. “Si le pass sanitaire vient impacter notre CA, il faut que l’État assure la continuité du fonds de solidarité ou mette en place des aides au cas par cas, ajoute Ivo Danaf. Joël Finkelstein estime avoir déjà perdu 150 000 € cette année.
Les professionnels, rejoints ces dernières heures par de nouveaux signataires, attendent des réponses. Le collectif a l‘intention d’aller exposer ses revendications au préfet et au maire de la ville, Jean-Luc Moudenc.
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Publié par Dorisse PRADAL