À travers un fond d'artichaut au foie gras avec compotée de noix et truffes digne d'Eugénie Brazier ; une escalope de saumon à l'oseille à l'image de Jean et Pierre Troisgros accompagnée de pommes de terres de Noirmoutier et une pêche Melba dans la tradition d'Auguste Escoffier, force était de constater que des plats d'hier tiennent toujours leur place aujourd'hui.
« La cuisine c'est quand les choses ont le goût de ce qu'elles sont » professait Curnonsky en son temps. « Je prône une cuisine de produits, sans fioriture. C'est la cuisine d'avant, c'est la cuisine gourmande. Je ne pense pas que le cuisinier ait inventé quelque chose : il est obligé d'avoir ses bases et de les faire évoluer » souligna simplement le chef qui, en parfaite complicité avec Martial Denêtre, Directeur de l'établissement, entend bien que cette « première » ne soit pas sans suite dans les mois à venir.