Il avait envie de tenter l'aventure d'une enseigne qui arrive à maturité, dix ans après son lancement dans un tout petit point de vente dans le vieux Strasbourg. Robert Ostermann a lâché les commandes de Paul pour prendre la tête de Mezzo di Pasta fin 2012.
"Dans le contexte actuel où pour la première fois, le secteur de la restauration rapide marque le pas en France [il se base sur une étude Xerfi, NDLR], il est temps de prendre un peu de recul et de se poser des questions. Emmanuel Guth a lancé la marque avec brio, il reste actionnaire. Moi, je suis là pour consolider son oeuvre et aller plus loin", explique le nouveau président.
Stabiliser l'édifice
La marque compte pour l'instant 130 points de vente en France et 30 à l'international. Mais l'essentiel n'est pas de s'étendre au maximum mais de stabiliser l'édifice, d'assurer l'avenir de chacun. Bref, de pouvoir s'appuyer sur des acquis solides pour aller plus loin.
"Chaque ouverture est une remise en question. Le marché est très ouvert pour l'instant et subira, à coup sûr, une sélection parmi les acteurs. Il n'y aura pas de place pour chacun", poursuit Robert Ostermann. Dès son arrivée, le nouveau patron a commandé une étude sur ses clients passés, actuels ou potentiels. Des évolutions seront à envisager en fonction des résultats, "sans oublier notre identité ".
Publié par Flora-Lyse Mbella