Masterchef 2015 : 3 questions à Yannick Delpech

Plus jeune chef étoilé de France en 2000, Yannick Delpech, pâtissier de formation, a su gravir les échelons. Sa détermination a payé : en 2011, il obtient une deuxième étoile au guide Michelin. Le copropriétaire et chef de L' Amphitryon, près de Toulouse, a également ouvert une boutique de pâtisserie haute couture, le Sandyan. Nouveau juré dans «MasterChef», il met son expérience au service des candidats.

Publié le 17 juin 2015 à 17:09
Comment s'est passé le tournage ? 
Très bien, car il y avait un formidable esprit d'équipe. Que ce soit avec la production ou les membres du jury, tout s'est idéalement déroulé. Concernant les candidats, j'ai découvert de nombreuses personnalités venant de différents horizons. Cela m'a changé car le milieu de la cuisine est parfois un peu renfermé sur lui-même. S'ouvrir aux autres est également une façon de se rendre compte des attentes de la clientèle. J'ai été marqué par l'engagement de ces candidats passionnés !

Vous avez été le plus jeune chef étoilé de France. Quelles qualités faut-il pour réussir ? 
La ténacité et la passion du métier. Je m'en suis vraiment rendu compte sur le tournage. Notre métier est contraignant, aussi bien physiquement que mentalement. Sans la passion chevillée au corps, il est impossible de tenir bien longtemps… Pour les candidats, il ne faut pas oublier d'évaluer l'ampleur du changement de vie qu'implique le métier de cuisinier. Combiner cette profession avec une vie de famille et des enfants en bas âge n'est pas évident. Les horaires de travail sont différents. J'ai essayé de leur faire passer le message car il faut être prêt pour ce genre de changement. 

Avez-vous été surpris pendant le tournage ? 
Ah oui ! Je pensais que les candidats, en tant que passionnés, connaîtraient des bases dans la préparation des plats traditionnels et faciles à cuisiner. Nous nous sommes très vite aperçu qu'ils sont au fait de la cuisine actuelle mais ont délaissé les desserts simples de notre enfance. Nous n'avons pas les mêmes codes. J'ai appris, par exemple, à faire le riz au lait avec ma mère à 7 ou 8 ans. Je ne pensais pas qu'une épreuve comme celle-là leur donnerait autant de difficultés !


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