Le géant de huit mètres de haut, icône protectrice et identitaire de ce lieu atypique, est toujours là après les neuf mois de fermeture. Rien n'a été changé à ce décor en noir et briques, éclairé de rouge, pour mieux rendre hommage à l'ancienne fonderie, en activité jusqu'en 2002. La Roubaisienne Marianne Bisiaux, nouvelle propriétaire depuis un mois, a voulu tout garder de l'ambiance, mais rien des plats que proposaient les anciens propriétaires. La jeune femme, dans la restauration depuis douze ans, a repris le restaurant - en association avec son cousin Joël Chatelet - avec l'intention de lui donner une nouvelle vie, plus à son image : volontaire et authentique. Elle souhaite "du frais, du bon, du fait maison, à des prix pas exorbitants et dans un beau cadre".
La carte, volontairement courte, a été conçue avec le chef Laurent Schieste, un ancien du Septentrion à Bondues (59). Quatre entrées (10 à 18 €), six plats (12,90 à 21,50 €) et quatre desserts (6 à 7,50 €), avec des plats et des entrées du jour en plus, déclinés sur trois menus (plat du jour, verre de vin et café : 12 € ; entrée, plat, verre de vin et café : 15 € ; entrée, plat, dessert et café, sans vin : 18 € ).
Jazz et danse à la carte
Pour la fin d'année, la carte tout juste changée prend des airs de fête avec une Mousseline de coquilles Saint-Jacques, un Tartare de homard aux agrumes en entrée, du turbot en plat et des desserts gourmands comme le parfait glacé à la chicorée. Les clients peuvent voir le chef et ses trois commis officier dans la cuisine derrière la grande baie vitrée du bar. En salle, pour servir les 120 couverts, Marianne Bisiaux est secondée par deux personnes. La Fonderie est ouverte sept jours sur sept, propose un service de voiturier le soir et un brunch le dimanche. Des soirées jazz sont organisées presque toutes les semaines, et une soirée salsa est prévue en janvier.
Publié par Emmanuelle COUTURIER