“Le parcours spécialement conçu pour les professionnels de l’hôtellerie et de la restauration est une bonne idée.” Philippe Brocart le reconnaît : sans le fil conducteur créé pour se repérer et aller vers les exposants capables de répondre aux problématiques techniques d’un hôtelier ou d’un restaurateur, le salon Maison & Objet aurait été plus compliqué à appréhender pour les professionnels des CHR. Le directeur général de Safi, aux commandes de Maison & Objet, dresse le bilan de la session du salon, qui a fermé ses portes le 21 janvier à Villepinte (Seine-Saint-Denis). Il redoutait une perte de visiteurs, liée aux perturbations dans les transports, “finalement, la baisse de fréquentation a été très limitée”.
En particulier sur le parcours balisé hôtel & restaurant, où les rendez-vous d’affaires de trente minutes, organisés pour la première fois pour les visiteurs sur les stands des 150 exposants tous spécialisés dans la décoration et l’art de recevoir, ont remporté un franc succès. “Parce que les visiteurs sont dans une attente de nouveautés, d’idées, de conseils, de sourcing et d’inspiration”, souligne Philippe Brocart. Résultat : ces rendez-vous d’affaires seront de nouveau au programme de la prochaine session de Maison & Objet, prévue du 4 au 8 septembre prochains, toujours au parc des expositions de Villepinte.
Développement durable, coliving et coworking en ligne de mire
Quant à la thématique (Re)Generation, elle a permis de décrypter le langage des générations X et Y et leurs attentes. Un travail qui va prendre la forme d’une quinzaine de scénarios prospectifs en vue d’une série en plusieurs épisodes, bientôt disponible sur le site de Maison & Objet. D’ores et déjà, Philippe Brocart a pointé un intérêt certain des jeunes générations pour le développement durable, sans compter les notions de coliving et coworking, qui se retrouveront lors de la session du salon, qui va poursuivre la réflexion autour de (Re)Generation. Un parti pris qui fait sens dans le secteur des CHR, à l’heure où certains établissements chinent leur mobilier, d'autres servent de bureaux à leurs clients et d'autres encore s’inspirent des dortoirs d’hier pour concevoir les chambres XXL d’aujourd’hui.
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Publié par Anne EVEILLARD
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