Lutte contre les meublés touristiques : la justice donne raison à Saint-Malo

Saint-Malo (35) Dans une décision rendue le 17 octobre, le tribunal administratif a débouté quatorze propriétaires de locations saisonniers qui dénonçaient la réglementation très stricte mise en place par la ville.

Publié le 18 octobre 2024 à 15:47

 

Nouveau coup dur pour les loueurs de meublés touristiques : le tribunal administratif de Rennes a donné raison, le 17 octobre, à la ville de Saint-Malo (Ille-et-Vilaine) dans le procès qui l’opposait à quatorze propriétaires de location de courte durée.

Pour lutter contre la pénurie de logements à l’année et la spéculation immobilière, la cité corsaire a mis en place depuis le 17 mai 2021 un système de quotas, avec un pourcentage de meublés autorisés à être loués dans certains quartiers de la ville. Elle a également limité les autorisations temporaires de changement d’usage aux seules personnes physiques, afin d’écarter de ce marché les sociétés civiles immobilières (SCI) et les sociétés par actions simplifiées (SAS), ce qui en fait l’une des règlementations les plus strictes de France en la matière.

 

Défendre “l’intérêt général”

Le collectif de quatorze sociétés et propriétaires privés arguait que la municipalité n’avait pas le droit de limiter le nombre d’autorisations délivrées, d’instaurer des quotas ou d’exclure les personnes morales, expliquant que “le numerus clausus par secteur n’est pas objectif, ni transparent, ni accessible”.

Le tribunal administratif de Rennes a estimé, dans une décision rendue le 17 octobre, “que le règlement de la ville de Saint-Malo s’inscrit dans la politique communale de lutte contre la pénurie structurelle de logements sur le marché locatif résidentiel et répond à un objectif d’intérêt général. […]”

Les juges ont ajouté que la ville peut “sans discrimination, limiter à un bien par personne physique propriétaire l’autorisation de louer un logement pour une courte durée, au regard notamment des objectifs poursuivis, qui visent à limiter les fortes tensions qui s’exercent dans la commune sur le marché de la location de locaux à usage d’habitation”. Un jugement qui pourrait encourager d’autres municipalités en lutte contre l’asséchement du marché locatif au profit des locations saisonnières.

 



Commentaires
Photo
Yves YCINOTTI@GMAIL.COM

vendredi 18 octobre 2024

le nombre d’autorisations délivrer => le nombre d’autorisations délivrées

Signaler un contenu illicite

Photo

En cliquant sur publier vous acceptez les [conditions générales d'utilisation]

Voir notre Politique des données personnelles




Vidéos-Podcasts


Newsletter

Ne Ratez plus l'actualité , abonnez-vous à la newsletter quotidienne !


Dernières offres d'emploi

Chef de rang H/F

75 - PARIS 01

BRASSERIE BALTARD PARIS 1 Rech CHEF DE RANG H/F expérience exigée, dynamique, ponctuel(le), aimable et de bonne présentation, service au plateau. Horaires CONTINUS 3 repos/Semaine CDI 2200€ NET Pourboires individuels. Se présenter à la Brasserie avec CV au 9 RUE COQUILLIERE, 75001 PARIS

Posté le 03 janvier 2025

Chef de cuisine H/F

97 - MATOURY

Le restaurant le Ranch et traiteur An to Case en Guyane recherche un(e) Chef de cuisine. Notre restaurant propose une cuisine traditionnelle et du terroir, en mettant en valeur les produits locaux. Nous sommes agréé Maître Restaurateur. Vous aurez deux jours de repos par semaine. Nous proposons un

Posté le 02 janvier 2025

Cuisinier H/F

97 - MATOURY

Restaurant traiteur le Ranch en Guyane, spécialisé en cuisine traditionnelle et locale, recherche cuisinier h/f diplômé, polyvalent avec solide expérience. 2 j de congés/s . Prise en charge du billet d'avion, salaire suivant qualifications et pourcentage sur le chiffre d'affaire mensuel. antocase973

Posté le 02 janvier 2025