Véritable indice des bassins d'emploi les plus porteurs, l'enquête Besoins en main d'oeuvre (BMO), publiée chaque année par Pôle Emploi et le Centre de recherche pour l'étude et l'observation des conditions de vie (Credoc), est parue il y a peu. Cette année encore, l'étude consacre l'hôtellerie-restauration comme l'un des premiers pôles de recrutement dans l'Hexagone, regroupant 12,2 % des projets (soit 286 642 offres d'emploi). Un chiffre qui illustre, sans nul doute, le poids structurellement fort des activités de l'hôtellerie-restauration au sein du tissu économique français.
Si la moitié des recrutements (55 %) reste en contrats saisonniers, cette proportion est à la baisse par rapport à l'an passé (- 6 points). Sans grande surprise, les métiers les plus recherchés sont les serveurs (63 %), les aides en cuisine, apprentis et employés polyvalents de la restauration (41 %) et les cuisiniers (52 %). Cette embellie ne doit pas cacher les difficultés des (futurs) employeurs, qui s'attendent à avoir plus de mal à recruter cette année. Ceux-ci estiment les tensions à venir sur "50% des projets d'embauche".
Belles opportunités d'emploi
Alors, pour peu que l'on vise juste – en matière de métiers comme de régions, les jeunes actifs ont dès lors une carte à jouer. L'Île-de-France (39 300 projets en perspective pour l'année à venir), avec ses nombreux touristes et ses parcs d'attraction, proposent de vraies belles opportunités d'emploi dans le secteur.
En hiver, la Tarentaise en Savoie et ses stations de ski constituent aussi une piste intéressante. Dans la région Auvergne-Rhône Alpes, ce ne sont ainsi pas moins de 41 510 projets qui ont été recensés par Pôle Emploi. Le Club Med prévoit notamment l'embauche de 1800 collaborateurs sur les Arcs, Samoëns ou encore Val-Thorens.
Publié par Mylène SACKSICK