"Il faut anticiper", c'est le message que vient de faire passer Olivier Brissard, le directeur des opérations des Mercure Grand Ouest devant les clients et réservataires des marques Pullman, Novotel, Ibis et F1 réunis à Toulouse (31), fin janvier. "On sent effectivement que le marché est tendu, explique Olivier Brissard, une baisse de 4 à 5 points sur l'ensemble des enseignes l'an dernier. Mais à Toulouse, notre atout en temps de crise, c'est de pouvoir offrir tout le panel Accor. On arrive ainsi à s'adapter aux demandes des entreprises. Ces dernières sont de plus en plus exigeantes et tirent les prix. Notre force c'est aussi nos salariés, nous misons beaucoup sur l'apprentissage et travaillons en étroite collaboration avec les écoles hôtelières."
Mise en scène des restaurants
Toulouse dispose d'un parc de 31 hôtels et 3 500 chambres pour une clientèle essentiellement business, liée à l'aéronautique. "On observe un changement depuis deux ans. Les entreprises réduisent le nombre de nuitées. Les séminaires durent moins longtemps et nous avons plus de demandes sur la restauration que nous avons dû renforcer au sein du groupe", ajoute olivier Brissard. Mercure s'apprête, par ailleurs, à mettre en scène ses restaurants, à créer des ambiances lounge, lumineuses et sonores.
À suivre aussi, un concept déjà testé à Lille sur des hôtels-bureaux : une cuisine comme à la maison, avec un accès au frigo 24 heures sur 24. Mais l'un des gros chantiers de cette année pour la chaîne, c'est celui du repositionnement de la marque Ibis. Les hôtels sous enseigne Etap Hotel passeront sous l'enseigne Ibis Budget et les All Seasons deviedront des hôtels Ibis Style. Ils sont 700 hôtels à être concernés en France.
Publié par Dorisse PRADAL