Les Girardin reprennent la Maison des têtes

Colmar (68) Le couple de restaurateurs s'est lancé un défi de taille : rénovation de l'hôtel, ouverture d'un deuxième restaurant gastronomique et création d'un spa.

Publié le 28 août 2015 à 17:16

Ils ont des projets plein la tête et plus une minute à eux. Depuis qu'ils ont repris l'emblématique Maison des têtes, à Colmar (68), Éric et Marilyn Girardin sont harassés par le travail. Entre les coups de fil, la gestion de la nouvelle équipe, la conception de la carte, l'accueil des clients... C'est la folie et ils s'en réjouissent.

Il faut dire que le couple s'ennuyait dans son charmant restaurant strasbourgeois La Casserole Girardin (1 étoile Michelin). "On en avait fait le tour. On était à l'étroit – 25 couverts - et il n'avait plus de challenge. L'affaire ronronnait", raconte Marilyn Girardin. Depuis deux ans, ces "doux agitateurs de saveurs et de codes" recherchaient ardemment une belle maison où s'installer. Sans jamais être conquis.

Une bâtisse du XVIIe siècle

Puis, l'année dernière, une incroyable opportunité s'est présentée à eux : après plus de trente ans de service, Marc et Carmen Rohfritsch ont décidé de raccrocher leur tablier et cèdent le fonds de la Maison des têtes, une bâtisse du XVIIe siècle, classée monument historique. "Cela nous est apparu comme une évidence. C'est une maison qui vous happe. Elle ne laisse personne indifférent", souligne le couple. Marilyn Girardin, qui évoluait en salle à La Casserole, "apprend aujourd'hui un nouveau métier", celui d'hôtelier. La Maison des Têtes comprend, outre le restaurant, un hôtel de 21 chambres. "Certaines seront rénovées dès l'année prochaine. Un projet d'agrandissement est à l'étude."

Éric Girardin, lui, a pris les commandes du restaurant de 60 places, apportant sa touche à la carte semi-gastronomique, ajoutant des plats type brasserie, tout en conservant les spécialités du terroir plébiscitées par les clients de l'hôtel. "Au printemps prochain, nous ouvrirons dans une salle aujourd'hui inoccupée, un restaurant gastronomique. On ne va pas changer notre ADN", sourit Marilyn Girardin. Et d'ici cinq ans, un spa pourrait voir le jour.


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Publié par Sonia DE ARAUJO



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