Pour pousser le côté 'franchouillard', les boissons s'appellent 'anisette' ou 'vieux machins', et la gentiane et le Rinquinquin font leur retour au bar, aux côtés du gin tonic.
Les associés avaient déjà lancé il y a trois ans le Canaille Club, un restaurant éphémère où les chefs de renom de la ville rose s'étaient succédé pendant tout l'été : "On avait alors installé un terrain de pétanque, ça avait eu un franc succès. L'idée a fait son chemin et nous avons eu envie de fonder un concept 100 % pétanque", développe Romain Pecqueret. Les fondateurs tablent sur un chiffre d'affaires de 900 000 € par an, avec une ouverture tous les soirs, du mardi au samedi, à partir de 17 heures, et sept employés.
Hommes de concept, les deux associés pensent avoir visé juste et sont à la recherche de locaux pour multiplier Les Boulistes dans d'autres lieux en France : "On ne veut pas de franchise, on souhaite se développer en propre pour mieux maîtriser la qualité", ajoute Christophe Baron.
Publié par Dorisse PRADAL