Les 2 Villas, une reconversion réussie

Ancien cadre de l'industrie, Guillaume Divay a décidé, l'an passé, de se reconvertir professionnellement. S'il s'est appuyé sur un ancien hôtel pour monter le sien, son projet tient plus de la création d'établissement que d'une reprise. Le Carmen, un hôtel-restaurant deux étoiles vieillissant de Trouville (Calvados) est ainsi devenu Les 2 Villas, un hôtel de charme classé trois étoiles. Tous les volumes ont été repensés, d'où l'importance des travaux. "Nous avons gardé uniquement les murs porteurs et les toitures", note Guillaume Divay. Résultat : six mois et demi de travaux ont été nécessaires.

La réalisation d'un projet d'une telle ampleur demandait la constitution d'un dossier solide. "Nous avons organisé des réunions préalables avec les pompiers pour voir ce qu'il fallait absolument faire et les dérogations qu'il était possible d'avoir. De fait, notre dossier a été validé très rapidement."

Sur les 600 m2 de superficie, le nouveau maître des lieux a installé 24 chambres - l'ancien hôtel en comptait 17 - allant de 13 à 30 m2. Le tout pour un prix moyen allant de 105 à 110 €.

 

Touristes de passage et clients fidèles

L'hôtel a ouvert ses portes à la mi-mai et commencé en douceur. "Nous avons fait le choix de n'ouvrir que la moitié des chambres le premier week-end pour pouvoir pallier aux problèmes qui surviendraient." Les premiers clients étaient des touristes de passage. Moins de deux mois après l'ouverture, Les 2 Villas a déjà ses fidèles. "Nous ne sommes pas les moins chers, mais nous faisons partie des plus attractifs pour le rapport qualité-prix." Il faut dire que Guillaume Divay et sa femme Isabelle, qui l'a rejoint depuis dans l'aventure, ont à coeur de satisfaire leur clientèle en tenant compte des remarques qui ont été faites. "Nous avions pensé à 90 % des choses, mais il reste des petits détails à régler et il faut que cela soit complètement transparent pour le client."

Finalement, peu de temps après avoir opéré sa reconversion, il semblerait que Guillaume Divay ait choisi la bonne voie. "Les compétences requises sont sensiblement les mêmes : il faut savoir gérer un budget, des stocks, superviser des équipes. Et le rapport avec la clientèle est autrement plus agréable."