C'est la seule soirée de fermeture de l'année. Tous les ans, le 2e lundi de novembre, le Wepler fait relâche, mais pas complètement. La brasserie centenaire de la place de Clichy (Paris, XVIIIe) accueille des éditeurs, des auteurs, libraires et lecteurs, venus découvrir l'écrivain récompensé de l'année. La 16e édition du prix, initié par Michel Bessières, le propriétaire du Wepler, en partenariat avec La librairie des Abbesses et la Fondation La Poste, a eu lieu le 11 novembre dernier (voir encadré).
"Une tradition de lecture, de réflexion et d'écriture"
"La brasserie a gagné en notoriété, le Wepler est cité lors de la sélection des ouvrages en compétition, puis à l'annonce du palmarès. Je suis convaincu que cela est bénéfique pour l'activité même si les retombées sont difficilement quantifiables financièrement", souligne Michel Bessières. Il met en avant le bénéfice de la communauté créée autour de l'événement. "Beaucoup d'éditeurs viennent manger ici, les auteurs y travaillent, je trouve que l'endroit a renoué avec une tradition de lecture, de réflexion et d'écriture", ajoute-t-il.
Les clients n'en perdent pas une miette. Une grande vitrine installée à l'entrée présente tous les ouvrages primés depuis seize ans. Le gagnant, qui remporte une dotation de 10 000 €, est mis en avant dans les pages du menu. Rive droite, le prix Wepler est entré dans le cercle des dix prix littéraires les plus importants en France. À l'instar du Café de Flore, des Deux Magots, de la Closerie des Lilas qui perpétuent la tradition des prix littéraires sur la rive gauche.
Publié par Lydie ANASTASSION