Avec son enseigne en céramiques, l'hôtel Le Voltaire et son restaurant, ouverts en 1938 tout près de la gare de Châteauroux (Indre), faisaient partie du patrimoine local. Mais l'hôtel a fermé ses portes pour être transformé en logements et bureaux tandis que la brasserie tirait à son tour le rideau il y a plus de trois ans. C'est donc une entreprise à faire revivre qu'ont repris, en début d'année, Nadine Farge et Laurent Tyrou, originaires de la Creuse, et qui ont découvert Châteauroux à l'occasion d'une escale à l' aéroport local.
"Monter en puissance"
"Nous voulions changer de métier et travailler ensemble à la tête d'une entreprise à construire, raconte le couple. Le Voltaire était une bonne affaire, d'autant plus que son enseigne était resté dans la tête des Castelroussins." Après six mois de travaux pour une remise aux normes et à neuf, l'établissement a donc rouvert ses portes mi-avril avec Jonathan Tarde aux cuisines. "Nous voulions un démarrage calme, expliquent Nadine Farge et Laurent Thyrou, pour avoir le temps de tester et éventuellement de corriger des erreurs avant de monter en puissance." Avec une carte courte de produits frais et de saison, des pâtisseries pour le salon de thé de l'après-midi, Le Voltaire mise sur une clientèle de proximité et de passage. Des formules sont proposées à 11,50 et 15,50 €.
Le Voltaire veut aussi devenir, en intérieur ou sur la terrasse, un "lieu de convivialité et de rencontre, voire d'histoire". Pour cela, un fauteuil Voltaire trône toujours dans la brasserie sous les maximes du philosophe qui recouvrent les murs.
Publié par Jean-Jacques TALPIN