Nous l’avons souligné à plusieurs reprises dans nos colonnes : quelle considération le secteur du tourisme a-t-il réellement reçu au sein des gouvernements successifs de ces dix-sept dernières années ? Si le dialogue entre Olivia Grégoire et les acteurs du secteur a su s’installer dans un climat favorable, il n’en demeure pas moins que le tourisme n’était qu’un volet parmi d’autres des responsabilités qui lui étaient dévolues. Aujourd’hui, la situation semble différente. Avec la nomination de Marina Ferrari en tant que ministre déléguée spécifiquement au tourisme, ce secteur stratégique pourrait enfin occuper une place à part entière dans l’agenda politique. Effet d’aubaine lié aux Jeux olympiques ? Volonté de maintenir notre position de leader quant à l'accueil de voyageurs internationaux ? Peu importe la motivation première, l’essentiel est que la France semble désormais prête à faire du tourisme un véritable levier de développement économique, un secteur qui, rappelons-le, représente actuellement 7 % de notre PIB. L'incertitude demeure néanmoins quant au budget qui sera alloué à ce nouveau ministère, rattaché à Antoine Armand, ministre de l’Économie, des Finances et de l’Industrie.
Publié par Romy CARRERE