Paris
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En ce début juin, le prestigieux établissement rouvre ses portes après quatre années de fermeture. Côté restauration, Nicolas Sale a concocté plusieurs univers. Explications.
Publié le 06 juin 2016 à 11:58
Nicolas Sale, Estelle Touzet et François Perret, fins prêts pour la réouverture du Ritz.
Si l'on sait quand on ferme un établissement, la
date de réouverture est, quant à elle, toujours sujette à de grandes interrogations. Mohamed Al-Fayed, propriétaire du Ritz, et Christian Boyens,
directeur général, doivent être heureux de voir le mythique établissementreprendre
du service après des années de fermeture, les aléas des travaux et l'incendie du
mois de janvier qui a repoussé le grand jour.
Le 'nouveau' Ritz
(142 clés, le premier spa Chanel au monde, grande capacité pour les
réceptions/séminaires) emploie près de 600 personnes, dont la moitié en
restauration. Plusieurs restaurants et bars composent la nouvelle offre du
Ritz, sous la direction de Nicolas Sale. Le chef (deux fois 2 étoiles à
Courchevel) est arrivé place Vendôme le 20 avril 2015. « Cela fait déjà un an, dit Nicolas Sale. Un an de réflexion pour imaginer les
différentes offres, former les équipes, composer les cartes… Une année, cela
passe finalement très vite ! ».
A ses côtés,
de grands professionnels : Christophe Guibert, son bras droit, Philippe Cousseau, le directeur de l'univers Espadon, François
Perret, chef pâtissier, EstelleTouzet,
directrice de la sommellerie, Eric Rocchi, directeur du room-service, Aurélie Baldassari, directeur du Bar
Vendôme et Colin Field, directeur
des bars (Hemingway, Vendôme et Ritz Bar). Tous partagent la même excitation de
faire partie de cette aventure unique aux défis multiples.
A commencer par
celui de communiquer sur les différents points de vente sans amalgame possible.
Aussi des choix stratégiques doivent devenir lisibles : le restaurant signature
La Table de l'Espadon, dans la salle historique classée, avec désormais une
salle/terrasse adjacente sous verrière coulissante, sera ouvert exclusivement
le soir 7/7. Au déjeuner, du lundi au vendredi, sous la verrière, prendront
place Les Jardins de l'Espadon avec un menu-carte (4 entrées, 3 viandes, 3 poissons, 4 desserts) qui changera chaque semaine. « C'est un restaurant gastronomique où l'on peut se restaurer en 1 h/1 h
15. Rapide, efficace, à partir de 95 euros (1 entrée + 1 plat ou 1 plat + 1
dessert). La verrière incite aussi à prendre son temps. Le client décide »,
explique le chef.
Midi et soir, les clients peuvent aussi
choisir la brasserie chic, le Bar Vendôme (entrée + plat + dessert entre 80 et
100 euros ; plat en direct à partir de 25 euros, mais aussi club sandwich,
salade Caesar…). Ouvert de 9 heures à 2 heures au matin, le petit déjeuner, le tea time
et le bar complètent l'offre. A deux pas du Bar Vendôme, le salon Proust (feu
de bois, bibliothèque) sera animé tous les jours de 15 h à 18 h par le tea time
signé François Perret. Sur réservation (55 euros, ou 75 euros avec champagne),
le chef pâtissier a imaginé un plateau de pâtisseries et de biscuits accompagné
d'un cérémonial unique autour du thé. Les différents points de restauration
vont monter en puissance au fil des jours.
C'est curieux. Dans cet article on ne nomme que le personnel de restauration. Quel est le nom du/de la chef de réception ? Qui est la/le gouvernant(e) ?
Bonsoir, non ce n'est pas curieux, cet article est en rubrique restauration. Vous retrouverez prochainement, tout ce qu'il faut savoir pour l'hôtellerie.
Dans la version papier du journal, c'est sous la rubrique 'L'actualité' et non pas 'Restauration' que figure l'article. J'attends avec impatience que l'on parle des services qui feront gagner beaucoup plus d'argent à cet établissement qui porte le nom, non pas d'un restaurateur, mais d'un hôtelier prestigieux.
lundi 6 juin 2016