« C'est un très mauvais signal adressé à nos touristes et en particulier à nos touristes étrangers ! Nous demandons aux élus de respecter la concertation qui a eu lieu entre le gouvernement, la mairie de Paris et les professionnels et qui limitait une hausse susceptible de porter atteinte à notre économie touristique. » déclarent Didier Chenet, Claude Daumas et Gérard Guy, co-présidents du GNI.
Ils tiennent à rappeler dans un communiqué de presse, que dans le contexte de crise actuel, il est impératif de contenir la révision à la hausse de la taxe de séjour.
La France est une des premières destinations touristiques au monde, Paris, la première ville, dont il faut préserver la compétitivité.
Si la France est le 1er pays qui accueille 85 millions de touristes cependant elle perd des parts de marché en termes de revenus dépensés. Ce qui la fait rétrograder à la 4ème place.
La concurrence est favorisée. Dans des villes comme Londres, Madrid ou encore Lisbonne où le tourisme a véritablement explosé cette année, aucune taxe de séjour n'est réclamée aux touristes des hôtels. D'autres grandes destinations ont su également contenir le montant de la taxe de séjour réclamée comme Barcelone.
C'est la raison pour laquelle, ils demandent instamment et officiellement aux députés et sénateurs de ne pas aggraver davantage encore l'augmentation de la taxe de séjour et de s'en tenir aux propositions du Gouvernement issues d'une concertation avec les professionnels.