« Le GHR soutient la création d’un titre de séjour métier en tension parce qu’en dépit des augmentations de salaires, de l’amélioration des conditions de travail et de la protection sociale de nos salariés, les professionnels du secteur des hôtels, cafés, restaurants continuent de souffrir d’une grave pénurie de main-d’œuvre », écrit Didier Chenet, président du GHR.
À ce jour, plus de 300 000 postes restent vacants dans le secteur des hôtels, cafés, restaurants.
« Cette pénurie de main d’œuvre a pour conséquence de ralentir l’activité de professionnels hôteliers, restaurateurs cafetiers, traiteurs, organisateurs de réceptions déjà fortement impactés par la crise Covid et l’inflation des matières premières et de l’énergie », explique Didier Chenet.
Lors de la dernière saison estivale, 59% des professionnels ont dû réduire leur activité du fait d’un manque de personnel.
Afin de convaincre les parlementaires de voter ce texte, le président du GHR rappelle les engagements pris auprès du gouvernement :
« Parce que nous partageons avec le gouvernement mais aussi avec les Sénateurs et les Députés, l’exigence d’intégration des travailleurs étrangers, nous nous sommes engagés à y participer encore plus activement en privilégiant le travail, comme lieu d’apprentissage de la langue française et des valeurs de la République. Nous mettrons à la disposition des travailleurs étrangers occupés dans notre secteur les moyens d’acquérir un niveau de français déterminé par voie législative ou réglementaire ».
« Enfin, parce que nous exigeons le respect des droits de tous les salariés nous soutenons l’alourdissement des sanctions à l’endroit des employeurs occupant délibérément des travailleurs en situation irrégulière. »
« Nous soutenons, dans le même temps, le projet de régularisation des salariés employés sous alias dans le cadre d’une procédure à leur initiative, uniformisée sur l’ensemble du territoire et sans redevance à la charge d’entreprise dont la responsabilité ne saurait être engagée ».