Alors que ces textes prévoient notamment de réduire les allégements sur les bas salaires ou les aides à l’embauche d’un apprenti, de nombreux amendements veulent y ajouter de nouvelles taxes : augmentation du barème de la taxe de séjour et création d’une taxe de séjour additionnelle régionale généralisée, création d’une taxe sur la consommation d’eau des touristes, création d’une taxe de séjour « sécurité civile » …
L’organisation professionnelle, rappelle que toutes ces taxes ont pour objet de taxer les touristes, qu’ils soient français ou étrangers, afin de leur faire supporter le poids de la dette française.
C’est oublier la compétition internationale que se livrent les destinations touristiques et prendre le risque de voir nos touristes déserter la France pour des pays « moins chers ».
Plutôt que de taxer aveuglément les entreprises, le GHR préconise la concertation avec les acteurs du tourisme et en premier lieu les hôtels, cafés et restaurants. D’autres solutions existent, plus justes fiscalement comme d’exiger enfin des meublés de tourisme qu’ils collectent de la TVA (ou à tout le moins qu’ils paient une flat taxe sur leur activité) et qu’ils paient des charges sociales !
« Après le ministère de l’économie du tourisme et le ministère du travail, d’autres rendez-vous sont programmés à Bercy, à Matignon et à l’Élysée. Autant d’occasions pour le GHR de dire stop au matraquage fiscal de nos entreprises et de plaider des solutions alternatives », explique Catherine Quérard, présidente du GHR.