En 2002, en poste au Méridien de la Nouvelle-Orléans, il imagine son restaurant de crêpes ; le baptise en clin d'oeil à l'Amélie Poulain au fabuleux destin. En 2007, de retour des Seychelles, en poste à Nice pour le groupe Boscolo, il décide de le concrétiser. Ne pouvant avoir l'emplacement idéal en rue piétonne, il dessine un petit vélo-crêperie mobile, le fait fabriquer en Italie. Pendant un an et demi, il écume festivals et événementiels de la Côte d'Azur, tout en démarchant - en vain - les centres commerciaux, jusqu'à ce que Marseille lui donne sa chance. En 2009, il s'installe dans le nouveau centre commercial de Montpellier, Odysseum.
Carte renouvelée chaque six mois
Pour sa pâte sans additifs ni conservateurs, Jeremi Thomas veut une qualité et traçabilité maximale. Il la fait fabriquer par le laboratoire de Husser Traiteur à Montpellier comme ses garnitures, à base de légumes et fruits locaux de préférence et de produits labellisés - jusqu'au saumon fumé maison. Ensemble, ils développent les recettes de la carte renouvelée chaque six mois : neuf galettes, trois clubs, trois rolls, trois salades. Chaque franchisé choisit dans ce tronc commun et peut aussi proposer ses idées.
"On se doit d'être honnête, la franchise c'est comme un contrat de mariage", pense Jérémi Thomas dès sa première ouverture en 2011. Il a volontairement modéré son droit d'entrée et insiste sur l'accompagnement et la formation, pour que les franchisés puissent convaincre leur banquier et être rentable dès la première année. Il veut faire d'Amélie Crêpes la nouvelle génération de restauration rapide, combinant qualité et prix sages.
Publié par Anne Sophie Thérond