"Les clients crayonnent, explique le dirigeant, puis laissent leur oeuvre en exposition comme dans une galerie. Ce n'est pas obligatoire, chacun fait ce qu'il veut, mais c'est l'occasion d'essayer, lorsque l'on a la fibre artistique."
Côté bar, Anthony est au shaker. Autodidacte du cocktail qui s'est perfectionné ensuite dans des adresses prestigieuses - notamment au Beau Rivage à Lausanne -, il invente des compositions de qualité, avec des mélanges parfois audacieux et toujours surprenants.
Le Dali a pris la place du Cuba Libre dans la rue Charles Michels, appelée par les connaisseurs 'rue de la Soif'. Une artère où se bousculent tables et bars. Toute la déco intérieure a été imaginée par les deux complices, sur fond de couleurs sobres et reposantes, donnant l'impression d'être dans un salon. L'accueil se veut classieux, avec breuvage de patience en attendant son verre, grignotages venus d'un traiteur partenaire, petits amuse-bouches gourmands. Les prix : 7 à 9 € le verre. L'espace peut sans problème contenir une cinquantaine de personnes, et une terrasse de 25 places ouvrira au printemps prochain.
"Notre challenge est de nous faire connaître, confie Sébastien Riera. Notre prédécesseur n'avait pas bonne réputation, ce qui est un handicap, mais dès que l'on franchit notre porte, nos atouts deviennent évidents. C'est un lieu pour tous âges, où on se croise entre amis en dégustant nos cocktails et en parlant peinture ou autre chose. Quant à l'opportunité de dessiner, elle passionne vite les clients."
En projet : recruter une serveuse pour les heures de presse, et peut-être ouvrir une école de cocktails, afin de partager son savoir en son domaine.
Publié par Jean-Pierre GOURVEST