Le combat des concessions de plages continue

Marseille (13) Pour le président de la Fédération nationale des plages restaurants, le décret de 2006 ne satisfait personne. À l'occasion du Salon Resto Nouvo, mardi 15 octobre, René Colomban, a fait le point avec ses adhérents sur la motion déposée le mois dernier.

Publié le 17 octobre 2013 à 14:37

Depuis 2006, le décret sur les concessions de plages réduit de façon drastique les possibilités d'implantation des restaurants de plages. Et ce en limitant la superficie d'occupation mais également le type de structures construites puisque les restaurants doivent être démontés pendant l'hiver. "En Italie, il existe 30 000 établissements balnéaires. Nous n'en demandons pas tant, en France, nous devons être 1 500. Mais dans certaines communes, l'occupation de l'espace actuel est justifiée par une demande touristique bien présente qu'il ne faudrait pas décevoir en réduisant notre offre. Et si c'est un principe écologique qui est mis en avant pour la démontabilité de fin de saison, je trouve dommage de détruire chaque année certains établissements qui sont particulièrement bien intégrés dans leur environnement, comme à Ramatuelle, car cette destruction et reconstruction annuelle aura bien évidemment un impact écologique non négligeable", précise René Colomban, président de la Fédération nationale des plages restaurants.

Une démontabilité complexe

"Je suis installé depuis deux ans", témoigne Jean Louis Gibert, propriétaire du Kazaar à Fréjus Plage. "On arrivait en fin de concession, tous les établissements ont dû être rasés. J'ai construit le mien en bois démontable, comme l'exige la loi. Mais ce serait terriblement compliqué et coûteux de le démonter en fin de saison pour le remonter l'été d'après. C'est pourquoi chaque année, nous demandons une dérogation à la commune, et nous l'avons obtenu heureusement." Mais certaines villes n'ont pas cette possibilité dérogatoire, réservée aux communes qui possèdent plus de 200 chambres d'hôtels.

"Nous avons rencontré tous les ministres successifs depuis 2006." explique René Colomban. Tous nous ont écoutés attentivement. Mais dans la pratique, le fait de changer ce texte semble difficile. Pourtant, il ne satisfait personne : ni les usagers qui verraient l'offre se réduire ni les communes pour lesquelles l'économie touristique est capitale ni bien sûr ceux qui en vivent. Si on applique le décret à Cannes Croisette, en 2015, huit établissements pourraient disparaître." Lors de la conférence de presse du 23 septembre dernier, organisée avec L'Umih, l'UPV et la CCI, la Fédération a déposé une motion argumentée afin de se faire entendre, et espère avancer sur le sujet d'ici le congrès de l'Umih qui aura lieu à Cannes, le 26 novembre.


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Publié par Anne GARABEDIAN



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