Dans le nord-est du Loiret, mais à la limite de la région parisienne non
loin de Fontainebleau, le château-hôtel d'Augerville-la-Rivière vient de
franchir une nouvelle étape. L'établissement n'est ouvert à l'hôtellerie que
depuis 2006 après que le propriétaire (un industriel français) ait décidé d'engager
un programme de réhabilitation pour créer 40 chambres, dont huit suites et
junior suites. Avec son parc de 100 hectares et son golf international de
18 trous, l'établissement quatre étoiles a franchi en 2013 une première
montée en gamme en rejoignant Châteaux & Hôtels Collection. "Cela a
dynamisé notre château, explique Sébastien Urvoy-Berthelot, le directeur, avec un taux d'occupation
qui atteint 55 %. Mais il fallait faire davantage pour toucher une
nouvelle clientèle."
C'est ainsi que plusieurs millions d'euros viennent d'être investis pour
rénover d'anciennes dépendances afin d'y créer des bureaux, des espaces
séminaires VIP, un magasin pour la chocolaterie du château. Mais c'est le spa
de 650 m2 et l'espace sensoriel (hydromassage, nage à contre-courant,
sauna, hammam…) qui constituent la véritable nouveauté. Ouvert début octobre,
cet espace pourrait attirer jusqu'à 30 % de clients supplémentaires.
Investir encore dans la restauration
Le château a également investi dans son offre de restauration en ouvrant
L'Atelier Beauvallet ouvert essentiellement le midi (72 places en intérieur et
autant en terrasse), avec une cuisine traditionnelle inspirée du terroir et de
la ferme. Ce restaurant vient compléter l'autre restaurant, Le Jacques Coeur, ouvert
le soir et installé au coeur du château. Le golf a lui aussi effectué sa montée
en gamme avec un partenariat noué avec la société américaine Troon. "Nous
pouvons désormais répondre à toutes les clientèles, explique Sébastien
Urvoy-Berthelot, locale ou parisienne, golfeurs et non-golfeurs, touristes
et chefs d'entreprise en conclave." Prochaine étape : un nouvel effort
mis sur la restauration pour ouvrir plus largement ses portes. Tous ces investissements
doivent avant tout pérenniser une PME de 50 personnes avec une activité
saisonnière forte entre avril et octobre mais plus difficile l'hiver
Publié par Jean-Jacques TALPIN