L’Hôtellerie Restauration : Comment est né le projet du Beau M Hostel ?
Pauline Mey : Ma famille est propriétaire du bâtiment, qui hébergeait des bureaux, qui devait être remis en état avec beaucoup de travaux à prévoir. Nous étions alors en 2017-2018 et nous commencions à observer l’essor du coworking et d’une nouvelle génération d’auberges de jeunesse. Celles-ci étaient encore peu nombreuses à Paris et fonctionnaient bien, ce qui a confirmé notre envie de nous lancer sur ce segment. D’ailleurs, depuis notre ouverture en mars dernier, nous sommes toujours complets. Nos clients sont des personnes âgées de 20 à 40 ans, en provenance de pays étrangers à 70 ou 75 %, surtout d’Amérique du Nord, d’Amérique latine, d’Europe et d’Asie.
Pourquoi avoir choisi ce nom ?
Nous cherchions quelque chose sur le thème du voyage et avons trouvé ce jeu de mots avec bohème. Beau M, c’est un nom très français mais aussi un clin d’œil au terme ‘bobo ‘. Le M évoque le quartier de Montmartre où nous sommes implantés, ainsi que le nom de ma famille, Mey. Bref, il réunit beaucoup d’éléments qui nous définissent.
Comment vous différenciez-vous ?
Nous proposons le confort d’un établissement 3 étoiles à des prix très serrés, puisque nos lits sont vendus environ 35 € en basse saison, et entre 50 et 60 € en haute saison. Les chambres familiales, qui correspondent à une catégorie 4 étoiles, entre 80 et 250 € selon la période. Notre hostel est composé de 86 lits, dans des chambres de 2, 4, 6 ou 12 lits, et toutes disposent de salles de bains indépendantes
De plus, nous attachons une grande importance au service client. C’est pourquoi nous utilisons des outils technologiques dans nos process de travail pour améliorer et accélérer tout ce qui est rébarbatif comme le check-in, l’enregistrement de la carte d’identité..., et dédier ce temps aux clients, en leur présentant les services de l’hôtel, le quartier de Montmartre, les aider s’ils rencontrent des difficultés, etc.
Quels sont vos projets aujourd’hui ?
Notre établissement est doté d'un coffee shop et d'un espace de coworking, et nous allons prochainement proposer une offre de restauration, avec mise à disposition de bocaux, de planches de charcuteries et de fromages, des tapas... Nous avons déjà noué des partenariats avec des fournisseurs du quartier, pour le café et la bière notamment.
C’est un premier hostel pour nous et nous avons la volonté de développer la marque car le produit nous plait. De plus, nous sommes convaincus qu’il y a de la place, car il y a encore beaucoup de lacunes dans ce segment sur le marché parisien.
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Publié par Roselyne DOUILLET