Le restaurateur Stéphane Reynaud, qui participait au tour de table organisé vendredi 16 octobre à Paris avec le ministre de l’Economie, Bruno Le Maire, a déploré devant lui une période “schizophrène” et un coup “violent” porté au secteur. Il évoquait, en disant cela, l’annonce du couvre-feu, mais aussi les différentes mesures de restrictions qui sont tombées ces dernières semaines un peu partout sur le territoire et dont les modalités d’application sont malheureusement sujettes à controverse. Peut-on boire une bière en terrasse à Paris ? Les salons de thé ont-ils le droit d’ouvrir à Lille ? Même d’éminents juristes n’ont pas la même approche des arrêtés préfectoraux. Ce qui est certain, c’est la grande difficulté à y voir clair avec des textes dont les dispositions changent d’une semaine à l’autre.
À Toulouse, c’est aussi une impression de douche écossaise qui domine. Saisi par un collectif de professionnels, le tribunal administratif a suspendu vendredi l’arrêté préfectoral qui imposait la fermeture des débits de boissons situés en zone d’alerte maximale en journée. Mais le décret publié samedi midi a ruiné tout espoir de réouverture pour les bars dans l’immédiat…
Publié par Sylvie SOUBES