"Nous travaillons avec les producteurs de la région, les saisons s'imposent donc naturellement", explique Matthieu Gaichies. Avec son épouse, Virginie, ils viennent d'obtenir une toque au Gault&Millau 2018, une belle récompense pour leur restaurant La Popote, situé à deux pas du marché des Carmes à Toulouse (Haute-Garonne). "Être reconnu par de vrais professionnels, cela soulage face à la pression parfois exercée par les clients."
Virginie et Matthieu Gaichies ont en commun l'amour du bon et du frais : "Nous précisons sur notre carte l'origine des produits et indiquons bien à nos clients que les fruits et légumes ont pris le temps de mûrir, ce sont des valeurs qui nous sont chères. Si, au marché, je trouve de belles courgettes, je pars à la recherche d'idées d'accompagnement et d'assaisonnement", explique le chef qui a également fait le choix de travailler avec un groupement de producteurs locaux, Produits sur son 31. Difficile de trouver un circuit plus court.
"Savoir ce que l'on mange est primordial. Comme j'aime beaucoup cuisiner le poisson, je peux même vous donner le nom du bateau qui pêche le thon", s'amuse-t-il.
Un lieu qui leur ressemble
Virginie et David, issus tous deux de formations en restauration, n'ont que 28 et 32 ans. Ils ont fait leurs classes au Ritz et au George V à Paris, et à l'Intercontinental à Sydney (Australie). Ils ont souhaité forger leur identité, et créer un lieu qui leur ressemble, loin des codes de la haute gastronomie. "Nous sommes dans une recherche de qualité plus que de rentabilité. J'ose souvent les mélanges, les épices. J'aime sublimer un produit avec de la citronnelle de Madagascar par exemple, ou des plantes aromatiques comme le shiso, le basilic japonais." La carte est courte et modifiée tous les jours. La formule entrée-plat-dessert est proposée à 19 € le midi et 34 € le soir.
"Tout a été exploré en cuisine, commente Matthieu Gaichies. Il faut revenir à la simplicité et toujours se souvenir que notre métier de chef est de nourrir les hommes."
Virginie et David, issus tous deux de formations en restauration, n'ont que 28 et 32 ans. Ils ont fait leurs classes au Ritz et au George V à Paris, et à l'Intercontinental à Sydney (Australie). Ils ont souhaité forger leur identité, et créer un lieu qui leur ressemble, loin des codes de la haute gastronomie. "Nous sommes dans une recherche de qualité plus que de rentabilité. J'ose souvent les mélanges, les épices. J'aime sublimer un produit avec de la citronnelle de Madagascar par exemple, ou des plantes aromatiques comme le shiso, le basilic japonais." La carte est courte et modifiée tous les jours. La formule entrée-plat-dessert est proposée à 19 € le midi et 34 € le soir.
"Tout a été exploré en cuisine, commente Matthieu Gaichies. Il faut revenir à la simplicité et toujours se souvenir que notre métier de chef est de nourrir les hommes."
Publié par Dorisse PRADAL
Commentaires
