95 % des unités La Mie Câline se situent en centre-ville. Mais, depuis 2008, le réseau oriente progressivement son développement en périphérie commerciale. "Les gens raisonnent aujourd'hui avec leur véhicule. Or, on s'aperçoit qu'il est de plus en plus difficile de circuler dans les centres-villes", note Franck-Éric Poulain, directeur du développement chez La Mie Câline. Déjà bien implantée au coeur de 190 villes, l'enseigne souhaite prendre de nouvelles parts de marché avec son nouveau concept de périphérie d'agglomération (surface moyenne de 200 m2 contre 120 M2 pour un établissement de centre-ville).
Six unités avec parking attenant ont vu le jour et trois d'entre elles disposent d'un drive "générant une hausse de 15 à 20 % du chiffre d'affaires". Le modèle économique de ce format périphérie : 600 clients par jour, un taux de récupération de 2 à 5 % (selon la qualité de l'emplacement et le flux de véhicules), et un panier moyen supérieur au centre-ville (jusqu'à 5 €).
Densifier le réseau
"Quatre autres points de vente vont ouvrir en 2014, poursuit le directeur. Outre la conquête de nouveaux territoires, les magasins existants pourraient être suppléés par un à trois points de vente de périphérie à plus long terme." Un moyen pour le réseau de densifier son maillage dans l'Hexagone. L'enseigne investit aussi le juteux marché des aires d'autoroutes. Ainsi, grâce à un partenariat avec les pétroliers Agip et Dyneff, elle a ouvert depuis 2010 six unités sur autoroute. "D'ici à 2015, 80 % des aires auront totalement remodelé leur environnement commercial. Les sociétés d'autoroutes souhaitent travailler avec des enseignes reconnues. La Mie Câline entend se positionner sur de nombreux appels d'offre", reprend Franck-Éric Poulain, qui annonce également une première unité La Mie Câline en gare de Rouen (76), en partenariat avec Sighor, en fin d'année 2014.
Publié par Hélène BINET
