La majorité des établissements de plage de La Baule sinistrée

Loire Atlantique Les coups de vents et grandes marées du début de l'année ont détruit une grande partie des établissements de plage de La Baule.

Publié le 07 janvier 2014 à 16:38
Hervé Audureau, patron du restaurant Zegaya et membre du conseil d'administration de la CPIH 44/85 s'estime chanceux. « Nous sommes sur la plage de Pornic, qui n'a pas échappée à la tempête, mais mon restaurant est situé en hauteur, à plus de six mètres. Le sable est rentré mais nous n'avons pas subi d'infiltration. Pour éviter la casse, j'ai tout ouvert et j'ai retiré le mobilier. Ce sont des phénomènes auxquels nous sommes habitués mais cette fois les vents ont été d'une rare violence et sur plusieurs jours. Chez moi, ça va représenter deux jours de nettoyage. En revanche, pour les professionnels de plage de La Baule, c'est une véritable catastrophe ». En effet, les restaurants et autres établissement des plages de Benoît et du centre de la baie ont été touchés de plein fouet. « Nous sommes habitués aux marées à forts coefficients, mais c'est la conjonction avec les coups de vent qui a été terrible, avec des retours de houle en provenance de la mer d'Irlande d'une force redoutable. Même si nous avons été prévenus et que nous  savions qu'il y allait avoir de la tempête, c'est son caractère exceptionnel qui a surpris » constate Laurent Joneau, président de l'association des professionnels de La Plage de La Baule-Pornichet et patron du Sunset à Pornichet. « La tempête a démarré le 1er janvier et a duré jusqu'au 4. Les établissements étaient ouverts pour les vacances. Les gérants ont l'habitude des intempéries et de leurs conséquences. Ils mettent en oeuvre chaque hiver les moyens de protection les plus adaptées : protections de bois, élévations de dunes de sables, etc. Mais cette fois-ci, la force des éléments a réduit à néants tous les efforts de protection des installations ». Une quinzaine d'établissements de plage ont été très sérieusement endommagés. Sur le site du restaurant Season's, un message apparaît en haut de l'écran : Fermé suite aux tempêtes répétées pendant les grandes marées. « Le sable a soulevé la dalle de bêton. La salle a été complètement ravagée » témoigne encore Laurent Joneau. Cette semaine, l'heure est au bilan. « La majorité des professionnels de la plage de La Baule sont dans l'incapacité d'accueil les touristes et visiteurs. Nous sommes en train de lister et de chiffrer les dégâts. Nous montons un dossier pour appuyer la demande de classement en catastrophe naturelle » déposée cette semaine par le maire de La Baule, Yves Métaireau. Yvonnick Briand, président de la CPIH Loire-Atlantique/Vendée et Gérard Guy, président national de la CPIH ont indiqué que le syndicat avait d'ores et déjà mis à la disposition des adhérents et des sinistrés un guide pratique « qui répond aux premières interrogations. Il contient les premières actions à mener en matière d'indemnisations d'assurance, ainsi que des modèles de lettres à adresser aux tiers et administrations concernées (assureur, expert-comptable, fournisseurs, banquier, bailleur, Urssaf, impôts autres…). Accompagner les professionnels dans la gestion de l'urgence est essentiel. » L'Apiih, qui est également fortement implantée dans le département de Loire-Atlantique, a annoncé, de son côté, son intention d'écrire à la ministre du tourisme, Sylvia Pinel, pour soutenir la demande de classement en catastrophe naturelle. « Le dispositif doit être enclenché au plus vite car c'est aussi l'avenir de la prochaine saison estivale qui est en jeu » souligne le président de l'Apiih, Philippe Quintana.

Publié par Sylvie SOUBES



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