“Pour 2022, laissez-nous travailler pour que la France reste la première destination touristique mondiale.” Tel est le voeu formulé par les membres de la Confédération des acteurs du tourisme (CAT) pour l'année 2022 lors d'une réunion de rentrée. "Pendant cette crise, nos activités ont démontré toute leur utilité. Nous sommes essentiels à l’économie et à la société de notre pays, nous sommes cet art de vivre à la française : la convivialité, le vivre ensemble et le partage, source d’innovations et de nouvelles coopérations”, a indiqué la confédération dans un communiqué de presse.
À très court terme, estiment ses membres, “des mesures urgentes doivent être prises pour passer le cap de la cinquième vague (épidémique)” :
• la révision des paliers d’accès pour la prise en charge des frais fixes et l’activité partielle, de façon à rendre les entreprises réellement éligibles à ces aides ;
• des exonérations et des allégements de charges pour accompagner le maintien et l’attractivité de nos emplois et comme condition indispensable au rebond du tourisme en 2022 ;
• les prêts garantis par l’État (PGE) doivent être traités de manière particulière par rapport aux autres dettes de l’entreprise et ne doivent en aucun cas marquer l’entreprise au 'fer rouge' vis-à-vis du secteur bancaire. Les entreprises du tourisme ne pourront pas faire face à la fois à la dette PGE et à l’obligation d’investir pour renouveler leurs offres pour rester compétitives au niveau européen et mondial.
"Nous portons l’ambition collective de renouer avec la compétitivité pour rester la première destination touristique mondiale et réussir les grands événements sportifs internationaux de 2023 et 2024", conclut le CAT.