Parce qu'ils défendent les circuits courts et le terroir, les membres d'Umih Restauration ont décidé de tenir leur conseil d'administration dans le cadre du salon international de l'Agriculture, la semaine dernière à Paris. Une matinée de travail sur le stand du Cantal, avant d'aller à la rencontre des producteurs. A l'ordre du jour, le titre de Maître Restaurateur. Le tour de table est unanime : pour accélérer son développement, la nomination d'un référant dans chaque Umih départementale s'impose. « Cette personne deviendra le correspondant pour les CDT, les CCI... et elle devra faire partie des commissions de recours. Ce mécanisme permettra également de mieux accompagner les candidats au titre » estime Jean-Michel Giraud, président des restaurateurs de l'Umih 31. « Il est aussi urgent que le titre bénéficie d'un panonceau qui soit le pendant de celui dédié à l'hôtellerie » ajoute Véronique Gaulon, présidente de l'Umih Centre. « Le titre, rappelle-t-elle, a été instauré pour éclaircir le paysage français de la restauration qui regorge d'associations. Le consommateur ne s'y retrouve pas. Un panneau officiel est nécessaire à la bonne lisibilité du titre ». Autre sujet abordé porte de Versailles par Karim Kahn, président de l'Umih d'Ille-et-Vilaine et Régis Florin, président de l'Umih du Pas-de-Calais : la création d'un titre pour les traiteurs, équivalent à celui des maîtres restaurateurs. « Nous travaillons actuellement à la mise en place d'un texte qui intègrent les spécificités du traiteur. Cela va du devis aux règles de transports… ». Une réflexion « qui est en bonne voie et va pleinement dans le sens de la qualité que nous défendons» se félicite Hubert Jan, président national d'Umih Restauration. Roland Héguy, président confédéral de l'Umih et Hervé Bécam, vice-président confédéral de l'Umih ont participé aux travaux. L'occasion, pour les membres de l'Umih, de saluer l'étoile Michelin qui brille désormais sur le restaurant familial d'Hervé Bécam, La Butte, à Plouider (29), tenu par sa fille Solène et par son gendre, le chef Nicolas Conraux.
Publié par Sylvie SOUBES
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