Faire et refaire, démontrer, répéter, insister, s'appuyer sur l'expérience quotidienne d'une profession, la mesurer, l'évaluer et recommencer inexorablement à se justifier face à des détracteurs dont l'acharnement devient lassant… Vous l'aurez compris, au coeur des débats, les chiffres du secteur. L'Umih vient une nouvelle fois de prendre la plume et d'envoyer un courrier à plus de 300 parlementaires, dans laquelle le syndicat bat le fer : « le tourisme reste l'un des rares secteurs dont la contribution à l'économie est largement positive. En 2011, la France a accueilli 79,5 millions de voyages internationaux. L'impact de notre secteur est considérable. Il représente 7% du PIB de la France et au moins 5% de l'emploi salariés ». Quant à l'hôtellerie et la restauration, c'est « un des piliers de la politique du tourisme en France » avec « 80 milliards de chiffres, un million d'actifs ». Il est le « premier secteur créateur d'emplois" et représente "220 000 établissements répartis sur l'ensemble de la France »… Dans cette lettre, Roland Héguy, président confédéral et Hervé Becam, vice-président, évoquent deux tribunes parues dans la presse grand public. L'une de Dominique Wolton, directeur de l'Institut des sciences de la communication du SNRS dans laquelle le sociologue souligne l'aspect social nécessaire et incontournable des cafés, hôtels, restaurants, cafés. L'autre du journaliste aux Echos Christophe Palierse, qui appelle à « une vraie stratégie globale de la destination France ». Piqûre de rappel.
Publié par Sy.S.
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