Lors de l'assemblée générale annuelle de l'Umih 63, son président, Jean-Marie Cistrier, a officialisé l'alliance avec la CPIH locale, présidée par Jacky Delalande. Ce dernier assistera aux réunions du bureau. Le prochain devra d'ailleurs élire un nouveau président, Jean-Marie Cistrier ayant en effet décidé de passer le relais. Les deux organisations vont totaliser un millier d'adhérents.
Le président de l'Umih n'abandonne pas pour autant le navire. Il va superviser l'organisation du congrès national, qui se tiendra à Clermont-Ferrand en 2016. Thierry Grégoire, président des saisonniers, est venu énumérer "les sujets qui fâchent". "Le RSI est un bon système, a-t-il soutenu. Mais il lui faut un vrai pilote et ne plus accueillir les auto-entrepreneurs qui faussent son fonctionnement."
Lutter contre le paracommercialisme
Pour les temps partiels, il a rappelé que les contrats en dessous de 24 heures sont possibles "avec un accord de gré à gré, à condition que la demande vienne du salarié, par écrit et rédigé de sa main". La 'prime TVA', versée aux salariés lors du passage de la TVA de 19,6 à 5 % ? "Pour nous elle n'existe plus depuis la remontée de la TVA à 10 %." Pour le paracommercialisme, les instances nationales soutiennent l'Umih 63 dans sa bataille contre la municipalité de Châtelguyon, via les tribunaux. La ville thermale organisait des thés dansants deux fois par semaine plus les samedis et les dimanches. "Nous devons lutter fermement contre tous les bars associatifs et autres qui vendent les cafés à 50 centimes et l'apéritif à 1 €", a souligné Jean-Marie Cistrier. Enfin, ce dernier s'est félicité d'avoir enfin obtenu la mention complémentaire sommellerie à l'institut des métiers de Clermont-Ferrand. "Un long combat pour donner un plus au service en salle."
Publié par Pierre BOYER