Les régions confirment leur "rôle moteur" en France
Avec le retour des touristes américains, chinois, allemands et espagnols, le Grand Paris a enregistré plus de 23 millions de nuitées hôtelières en 2017. L'hôtellerie parisienne connaît une progression de 8 % de son taux d'occupation et une légère hausse (1 %) du prix moyen. Conséquence : le chiffre d'affaires hébergement est en croissance de 9 % par rapport à l'an dernier. Toutefois, il reste en repli par rapport à 2013, notamment sur le segment du luxe (- 20 %). De son côté, la Côte d'Azur termine l'année 2017 sur une note favorable. Le taux d'occupation de l'hôtellerie azuréenne, toutes catégories confondues, a enregistré une augmentation de près de 3 % par rapport à 2016 et les prix moyens pratiqués ont affiché un retrait d'un peu moins de 1 %. Quant aux régions dans leur ensemble, elles confirment leur "rôle moteur" en France, avec un chiffre d'affaires hébergement qui progresse d'un peu plus de 2 % par rapport à 2016. Il est en croissance sur l'ensemble des catégories : de l'ordre de 1 % (économique) à 3 % (haut de gamme). "Les grandes villes contribuent à la croissance du parc hôtelier, commente Olivier Petit, associé tourisme, culture et hôtellerie chez In Extenso. La capacité d'accueil des dix grandes métropoles a augmenté de 3,8 % entre 2013 et fin 2017 et, d'ici à 2020, près de 2 600 chambres feront leur entrée sur le marché haut de gamme et luxe."
Publié par Anne EVEILLARD