L'hôtel Banke, cet élégant hôtel 4 étoiles situé rue Lafayette, dans la rue éponyme du grand magasin à réputation internationale, est la propriété d'une riche famille catalane, les Clos. Ils en ont fait un hôtel atypique où se côtoient des collections d'objets antiques, dans un décor quasi théâtral. Apprécié de la clientèle internationale (russe, américaine, brésilienne et indienne entre autres) qui forme environ 80 % de sa clientèle, l'hôtel Banke aimerait être davantage fréquenté par les Parisiens. "Nous avons fidélisé une clientèle étrangère", déclare Emilie Perello, la directrice des relations publiques de l'hôtel. "Mais nous aimerions nous faire connaître davantage des Parisiens", déclare-t-elle.
La situation de l'hôtel, ainsi que son positionnement en 4 étoiles, ont fait l'essentiel sur le plan de la commercialisation. Avec un taux d'occupation de 80 % et un prix moyen annuel d'environ 280 €, l'hôtel est satisfait de ses résultats au bout de quatre ans. Mais pour atteindre un taux de satisfaction optimal, il aimerait que les Parisiens se l'approprient davantage pour en faire leur local. "Nous sommes dans le périmètre des banques et des sièges sociaux, ce qui nous aide pour le service du midi. En revanche, la fréquentation au restaurant et au bar reste insuffisante le soir et le week-end", explique la jeune femme.
Afterworks
L'hôtel mise donc beaucoup sur le lancement de la nouvelle carte "qui a pris du retard, en raison du climat quasi hivernal qui a retardé l'arrivée des fruits et des légumes de saison sur les marchés", déclare-t-elle, mais qui devrait finalement être lancée début juin. Par ailleurs, l'arrivée d'un nouveau chef exécutif chargé de mettre en musique la nouvelle carte, d'inspiration catalane bien entendu, devrait aussi y contribuer.
Dès la rentrée, l'hôtel va lancer également les afterworks, opérations promotionnelles et 'mini-événementiels' pour animer le bar en début de soirée, et ouvrira dès septembre la "salle des coffres qui deviendra l'un des lieux branchés" du quartier. Après quatre ans d'existence, si le Banke a écrit un premier chapitre de son histoire, il lui reste à écrire les suivants, notamment auprès de la clientèle parisienne. C'est ce à quoi il s'emploie aujourd'hui très activement.
Publié par X. S.