L'hôtel Arvor, une affaire de famille

L'unique établissement parisien faisant partie de la Route des petits déjeuners gourmands recommandés par Tables & Auberges de France affiche sa singularité. Nadine Flammarion, la propriétaire, l'a totalement transformé avec sa fille Camille, architecte et céramiste, à son image.

Publié le 27 août 2015 à 12:46

L'hôtel Arvor (Paris, IXe) n'est pas un hôtel comme les autres. Tout en clarté, il bénéficie de la lumière traversante qui part de la rue et va jusqu'au petit jardin intérieur, illuminant la réception et la salle de petit déjeuner. Plus qu'une réception, c'est surtout un salon et une salle à manger où la réception se fond dans le décor. "Cet hôtel est très personnel. Je me suis totalement exprimée dans le décor", explique sa propriétaire, Nadine Flammarion. "C'est un hôtel anti-déco", précise-t-elle, avouant détester les décors thématiques, trop marketing à son goût, et les impressions surchargées. Pour cultiver sa singularité, l'Arvor est l'unique établissement parisien faisant partie de la Route des petits déjeuners gourmands recommandés par Tables & Auberges de France, qui référence plus de 50 adresses à travers l'Hexagone.

Assistée de sa fille, Camille, architecte et céramiste, la propriétaire a conçu l'hôtel Arvor pour que le client se sente comme chez lui : grande bibliothèque où sont rangés dans un désordre savamment étudié des ouvrages variés tirés de plusieurs collections (Flammarion bien sûr), grande table d'hôte, bar en bois clair, divan et fauteuils moelleux blancs, couloirs garnis de livres mis à discrétion des visiteurs. "Le plus beau des cadeaux, c'est que le client parte content", estime Nadine Flammarion. À l'étage, les chambres sont claires et pimpantes, avec leur touches personnelles style maison de poupée qui font la joie des clients étrangers.


Malgré ses cinq ans d'existence, l'hôtel de 30 chambres est toujours "tel qu'il était à la fin des travaux", selon sa propriétaire. Nadine Flammarion a également racheté deux autres établissements, toujours avec le même sens de la décoration, légère et personnelle : l'Hôtel des galeries à Bruxelles et le Saint-Christophe à la Baule. "Nous avons toujours souhaité avoir quatre hôtels, pour quatre enfants." Avec un parc de 99 chambres aujourd'hui, elle dit avoir trouvé dans le métier d'hôtelière une forme de sérénité et des valeurs qui la touchent : la générosité, le sens du contact, l'envie de faire du bien. "Dans tous mes hôtels, j'insiste sur une seule caractéristique : l'atmosphère."


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Publié par Catherine AVIGNON



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