“On habite au-dessus du restaurant, descendre tous les matins et voir les chaises retournées, c’était un vrai crève-cœur. On ne pouvait pas rester sans rien faire”, explique Théo Fernandez, qui a ouvert, avec sa compagne Claire Cames, l’Auberge de la forge à Lavalette, près de Toulouse (Haute-Garonne) en février dernier. Un mois après, on ordonnait à tous les restaurants de tomber le rideau.
Pour poursuivre leur activité, Claire Cames, pâtissière de formation, et Théo Fernandez ont préféré éviter les plats à emporter, pas toujours faciles à réchauffer à la maison. Ils ont choisi une valeur sûre, la pâtisserie. Ils ont proposé deux gâteaux chaque week-end, des viennoiseries et des petits fours salés. Mais pas question de faire de la production en nombre. “C’est un excellent moyen de faire connaître notre cuisine, nous n’avons que des retours positifs. Cela permet aux clients de découvrir notre façon de travailler.” Restaurateurs connectés, ils partagent photos et vidéos sur Instagram et Facebook.
Avant l’ouverture de leur restaurant, ils avaient fait un énorme travail de sourcing auprès des producteurs de la région, ils ont ainsi pu continuer à faire travailler le meunier Biograneta, à Montbrun-Lauragais, qui utilise des variétés de blés anciens.
50 gâteaux vendus chaque week-end
En moyenne, ils vendent 50 gâteaux par week-end pour un chiffre d’affaires de 1 500 €, alors que leur prévisionnel était de 25 000 € par mois en situation normale. Quant à la réouverture, le couple n’est pas prêt à tous les sacrifices : “On ne veut pas rouvrir dans n’importe quelle condition. On a choisi un petit restaurant de 25 couverts pour prendre soin de nos clients, il n’est pas question de mettre de la distance entre nous. On préfère continuer les pâtisseries, sans doute galérer un peu plus mais reprendre quand tout sera prêt.”
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Publié par Dorisse PRADAL