A ses côtés, Thomas Vaucouleur de Ville d'Avray, executive assistant manager food & beverage, précédemment au Peninsula Bangkok et une expérience d'une dizaine d'années en Asie. Le duo est au diapason. Outre le recrutement (140 salariés au service, 82 en cuisine ; toujours en cours), une task force, soit 50 salariés du groupe Peninsula, vient prêter main forte pour insuffler les standards maison. L'ouverture au public, le 1er août, après trois semaines de testings, s'est déroulée en douceur en limitant le nombre de couverts. Aujourd'hui, ils sont montés en puissance. Le restaurant gastronomique L'Oiseau Blanc d'une capacité de 40 places affiche complet jusqu'à la mi-septembre (ticket moyen sans les vins : 65/85 euros). Pour le restaurant Lili de spécialités chinoises et ses 80 places (ticket moyen : 85/100 euros), le carnet des réservations est plein une semaine à l'avance. Le Lobby et ses 200 places (TM : 45/55 euros) avec terrasse couverte, ouvert du petit déjeuner au dîner, offre une alternative.
« Tout en ouvrant en août, nous avons fait l'objet d'un bel engouement. Certains viennent juste jeter un oeil. Mais en moyenne, nous enregistrons 600 clients/jour, indique Thomas Vaucouleur de Ville d'Avray. Nous voulons être un hôtel découverte sympa. Avec Jean-Edern Hurstel, nous avons mis en place un verre de vin rosé à 7 euros, le Club sandwich à 28 euros ou encore le menu à 39 euros le midi au Lobby. Je passe 2 heures par jour à lire tous les commentaires des clients et à leur répondre en trouvant des solutions. Un suivi qui étonne parfois nos interlocuteurs mais qui fait partie de notre conception du métier ». « Nous faisons tout pour répondre à toutes les demandes dans la mesure où elles ne créent aucune gêne pour les autres clients. Nous voulons faire plaisir. Si un client veut du ketchup avec son homard, nous le lui servons. Je ne suis pas là pour éduquer le client, mais le satisfaire. Ma conviction, c'est que tout doit être bon, quel que soit le restaurant comme pour le room-service ou les banquets… C'est notre force », conclut Jean-Edern Hurstel.
Publié par Nadine LEMOINE