"Nous ne sommes pas un club de retraités"
Le principe de deux congrès annuels est maintenu mais sur une base modulable. "Des congrès à la carte sur un, deux ou trois jours pour faire venir ceux qui ont du mal à se libérer sur trois jours", a souligné le président de l'IFM, Alain Vidal. L'un sera axé tourisme-détente et l'autre plus orienté professionnel. Il y aura aussi des interventions de personnalités extérieures à la profession. "Choisir un thème pour élargir les discussions, c'est une ouverture, cela nous apportera une vision nouvelle sur nos métiers", estime le président de l'IFM. Reconquérir les actifs est l'un des axes forts prônés par Alain Vidal : "Nous ne sommes pas un club de retraités !" a-t-il insisté. "Nous sommes une sorte de forum, un lieu de réflexion pour valoriser nos expériences", a lancé le secrétaire général Jacques Prunet.
Les échanges se sont animés quand Thierry Perbet, président de l'Umih 15, a raconté la dureté et la rigueur des contrôles des organismes étatiques, les amendes qui tombent... "La règle des onze heures de repos consécutives est trop rigide pour les petites structures : un chef qui termine à minuit ne peut pas reprendre son service avant 11 heures. C'est plus que juste pour le service du midi. C'est une aubaine pour les marques de surgelés et de plats tout prêts." André Daguin, a résumé les difficultés de la profession : "L'État nous a longtemps considérés comme quantité négligeable, nous sommes les fantassins du tourisme." Delphine Balsa, sous-préfète de l'arrondissement de Saint-Flour, qui assistait aux débats, a promis de relayer ces doléances aux instances concernées.
Les congressistes ont ensuite pu profiter de leur séjour : déjeuner sur le lac de Garabit, visite de Vulcania, d'une fromagerie puis d'une charcuterie artisanale... Le prochains congrès se tiendra du 6 au 8 avril à Bordeaux.
Publié par Pierre BOYER