À Quimperlé (29) dimanche 5 janvier, la Laïta - petit fleuve côtier - a une nouvelle fois atteint un niveau record (3,95 m), noyant les quais Brizeux et Surcouf. Depuis le 24 décembre, la ville est en effet soumise à des inondations à répétition. Jeannot Perrot, propriétaire depuis 1972 de l'hôtel-restaurant Le Brizeux, ne baisse pas les bras. Il est toutefois fataliste : tous les dix ans environ, il voit l'eau monter d'environ un mètre à l'intérieur de son établissement. "Je ne pensais pas que cette situation allait durer aussi longtemps. Heureusement, le bâtiment est solide, les murs sont bétonnés et le sol est en carrelage. Les plus gros dégâts seront au niveau de l'agencement. Il y aura bien entendu beaucoup de nettoyage à faire." . Le professionnel tente de rester optimiste : "Mon établissement a toujours bien fonctionné. J'espère que la clientèle sera vite de retour."
En face, le bar-brasserie le Surcouf, repris en mai 2012 par Eddy Fougère, a également été sévèrement touché par la crue du 24 décembre.
D'autres villes touchées
D'autres villes en Bretagne ont été touchées par les inondations : Morlaix, Quimper et Châteaulin. Le président de l'Umih 29, Hubert Jan, s'inquiète de la durée de traitement des dossiers par les assurances. "Si pour certains, le sinistre se limite à une cave inondée, pour d'autres, la perte est bien plus importante car ils n'ont pas réalisé leur chiffre d'affaire de fin d'année alors que la situation économique était déjà inquiétante. " L'Umih Finistère appuiera les demandes d'indemnisation de ses adhérents.
Publié par Jean-Yves Tournellec