"Je n'ai que huit chambres et les photos sur le site de réservation de l'hôtel suffisent à convaincre les gens", affirme Michèle Boué-Sardeluc, six ans après son installation à l'Hôtel Trabenia à 3 km du bourg. L'établissement, maison traditionnelle basque aux murs blancs et volets rouges, était en mauvais état. "Il m'a fallu engager des frais au-delà du budget initial. Pour obtenir une nouvelle classification, il fallait différencier les entrées du bar, du restaurant et de l'hôtel. J'ai renoncé", précise-t-elle. Michèle Boué-Sardeluc a réaménagé le restaurant, la terrasse et les chambres sans opter pour une décoration basque puisque, dit-elle, "plus ou moins tous les hôteliers le font".
Un nouveau chef
Elle mise sur des prix attractifs "car, si l'été, avec la terrasse, ça tourne seul, l'hiver, il faut avoir une clientèle locale". Elle vient d'engager un nouveau chef, Jonathan Martinez, 21 ans, ancien d'Arrantzaleak à Saint-Jean-de-Luz, spécialisé dans la cuisine de la mer. Michèle Boué-Sardeluc a tenu douze ans un restaurant à Andernos-les-Bains avant de travailler six ans dans l'hôtellerie en Suisse. "En 2006, j'ai eu envie de m'installer au Pays Basque. Je voulais acquérir fond et murs. Seul le Trabenia répondait à mes critères", se souvient-elle.
Publié par Bernard DEGIOANNI