“La France est la destination la plus populaire à visiter dans le monde et c’est pour Hilton le pays ou il y a le plus de projets. Il y a une grande confiance dans le marché de l’hospitalité en France, que ce soit de la part du public, des clients que des investisseurs” : David Kelly, vice-président senior de Hilton pour l’Europe continentale, ne cache pas son enthousiasme quant aux perspectives de développement de son groupe dans l’Hexagone, à l’occasion d’une rencontre organisée au Canopy Paris, le 8 novembre dernier.
Et le groupe a des raisons de se réjouir : alors qu’il ne comptait que sept hôtels en 2016 en France, sous enseigne Hilton et Waldorf Astoria, 27 sont ouverts sept ans après, sous huit marques distinctes. Même si cela est peu en comparaison avec 7 400 hôtels ouverts à travers le monde (représentant 1,1 millions de chambres), le groupe vise les 50 établissements dans les prochaines années, grâce aux projets actuellement en cours.
Ouvertures prochaines à Lille et Monte-Carlo
Le groupe a annoncé l’ouverture de deux nouveaux établissements : le premier à Lille, avec la reprise de l’ancien Crowne Plaza situé face à la gare de Lille Europe, qui sera converti en Hilton Hotels & Resorts de 124 chambres en 2024, après une rénovation de plusieurs millions d’euros, détaille le groupe.
La deuxième annonce concerne la principauté de Monaco, puisqu’Hilton va reprendre en franchise l’hôtel Columbus de Monte-Carlo, qui intègrera la collection Curio d’ici à la fin de l’année. “La Côte d’Azur est une destination prioritaire pour le groupe, mais le marché monégasque est très fermé, les opportunités sont très rares et il existe peu d’hôtels de la taille que souhaitait Hilton”, se réjouit David Kelly.
Paris, métropoles et littoraux
Une reprise qui survient peu de temps après l’ouverture du Canopy Cannes, et un an après celle de l’écolodge Hameau des Pesquiers, sans compter l’hôtel Marty, Tapestry à Bordeaux et le Garden Inn à l’aéroport de Marseille.
Pour son développement, Hilton vise Paris – avec l’ambition d’y ouvrir un hôtel de luxe – et la région parisienne, les métropoles régionales de plus de 100 000 habitants (comme Rennes, Montpellier, Nantes) et les littoraux. De quoi satisfaire une clientèle à la fois loisirs et affaires, en leur proposant le plus de marques possibles, détaille David Heijligers, directeur du développement France et Benelux. Le groupe vise des conversions plutôt que la restructuration d’anciens bureaux ou des constructions neuves, en raison de l’augmentation des coûts dans le secteur du bâtiment.
Publié par Roselyne DOUILLET