L'Hôtellerie Restauration : Qu'est ce qui vous a incité à prendre la présidence de l'Umih 66 ?
Hervé Montoyo : C'est une façon de rendre ce que j'ai reçu, car l'Umih 66 m'a beaucoup apporté depuis que je suis adhérent : quand j'ai eu besoin de soutien, d'informations sur la réglementation, et quand j'ai ressenti la nécessité d'être épaulé, ce qui est important quand on fait ce métier passionnant qui demande beaucoup d'engagement. À 45 ans, je veux aujourd'hui poursuivre l'action de l'Umih 66 en m'engageant encore plus activement.
Avec quelles ambitions ?
Je veux d'abord poursuivre le travail de mon prédécesseur, François Galabert, qui a beaucoup fait en tant que président en faveur de la profession. Nous avons tous les deux la même vision du syndicalisme, et je me place donc dans la continuité en poursuivant les actions qui ont été mises en oeuvre ces dernières années.
Parmi les priorités, nous allons continuer à lutter contre le paracommercialisme sous toutes ses formes, avec en ligne de mire l'économie dite collaborative qui est avant tout une économie grise, c'est-à-dire un manque à gagner pour l'État et une plaie pour nos professions.
Quel est aujourd'hui l'état d'esprit des professionnels dans les Pyrénées-Orientales ?
Nous sommes dans un département où les adhérents sont actifs et n'hésitent pas à nous contacter. C'est à mettre au crédit de l'énergie des membres de l'Umih 66, et de leur engagement à motiver les professionnels. Il est sans doute ici plus qu'ailleurs nécessaire de communiquer, parce qu'il y a un fort turnover et une grande proportion de saisonniers dans notre département de mer et montagne.
Publié par Francis MATÉO