Associer une petite restauration à l'univers de la beauté : à Lille, les dirigeants de Clarins ont aimé le concept et ont décidé d'en faire un vrai business. "Nous avons non seulement de beaux produits à base de plantes, surtout en parfumerie, mais aussi une démarche éco-responsable très approfondie, qu'il nous faut vraiment raconter. Nous avons voulu l'exprimer à travers une équation qui lie le bien-être et la restauration, mais une restauration compatible avec notre histoire : celle de la qualité des ingrédients, de l'utilisation des plantes, de la créativité", explique Henri du Masle, directeur général de Clarins France.
Un herbier pour s'inspirer
Le chef nordiste s'est inspiré d'une
longue liste d'ingrédients naturels et végétaux qui rentrent dans la
composition des produits Clarins : de la salicorne à la verveine, en
passant par les agrumes et beaucoup d'autres herbes, il a concocté des Concentrés
de nature (six salés, trois sucrés) de 150 g pour 6 € chacun. Au lieu
des classiques entrées-plats-desserts, il a proposé une formule plus flexible
où on choisit le nombre de Concentrés selon sa faim, ses envies de partager… et
le temps dont on dispose pour les manger. Les vins sont natures ou produits en
biodynamie.
"Nous conseillons de choisir trois Concentrés, salés ou sucrés, pour composer
un lunch, soit moins de 20 € pour des plats d'un chef étoilé",
explique Marine Chaillet,
responsable du spa Clarins de Lille. Un Concentré est changé toute les
semaines, l'ensemble de la carte toutes les saisons. En janvier, Florent Ladeyn
a utilisé l'avocat (Avocat à la coriandre et pickles d'oignons et de paprika),
le ylang-ylang (Yaourt fermier, betterave confite à la vanille et au ylang-ylang,
muesli bio). Dans cet espace, 150 m2 sont dédiés à la restauration (35 couverts
et 12 en terrasse), juste avant les quatre cabines de l'institut de beauté.
Les premiers tests sont convaincants. Les
clientes attirées par la proposition culinaire du chef se laissent tenter par
la cohérence de l'offre avec les produits Clarins. De quoi dynamiser les ventes
des deux côtés.
Publié par Emmanuelle COUTURIER