La restauration haut de gamme représente 10 % du chiffre d’affaires de l’ensemble de la restauration commerciale, la part de main-d’œuvre associée à son succès pourrait être du même ordre ou un peu plus. Retenons que 85 % des offres d’emploi du secteur peuvent donc être concernés par mes propos.
Dans ce segment majoritaire, manque-t-on de candidatures ou y a-t-il une absence de qualification chez les candidats ? C’est une question que je pose régulièrement dans les stages consacrés aux techniques de recrutement. Récemment, j’ai posé à 15 responsables de restauration la question préliminaire : “Manquez-vous de candidats ou manquez-vous de compétences dans les dossiers reçus ?” Leur réponse a été unanime : “Nous manquons de compétences.”
Cela modifie fondamentalement la technique de repérage des candidats pouvant entrer dans un canevas de pré-requis ou de prédisposition à l’emploi proposé.
À ce jour, en attendant un hypothétique revirement de la tendance, soit les responsables d’équipe optent pour une technique de repérage qui sort des sentiers battus, soit les échecs à l’embauche seront toujours aussi importants.
Publié par André PICCA
jeudi 27 décembre 2018