En publiant sa tribune libre sur la page Facebook de L'Hôtellerie Restauration (lire en p. 32), Guillaume Gomez voulait exprimer vis-à-vis de la profession son amertume après la pitoyable 'sortie' de Nicole Bricq, à l'époque ministre du Commerce extérieur (rassurons-nous, la dame a été priée depuis de faire ses cartons) qui avait cru bon de qualifier le dîner d'État offert à l'Élysée en l'honneur du président chinois de "dégueulasse". Cette grossièreté, inhabituelle Dieu merci dans la parole ministérielle, était sans doute la manifestation d'une volonté d'exister au-delà des lamentables résultats du commerce extérieur français.
Guillaume Gomez, chef des cuisines de l'Elysée, un des Meilleurs ouvriers de France, président des cuisiniers de la République française, ne s'attendait évidemment pas à ce genre d'incident, l'excellence de son travail étant unanimement reconnue, y compris lors de ce fameux dîner d'État, qui lui valut entre autres les félicitations du Premier ministre.
Il n'empêche : à un poste aussi exposé que celui des cuisines présidentielles, l'interpellation gratuite, et pour tout dire ridicule, de Madame Bricq, ne pouvait que susciter une légitime angoisse dans une brigade confrontée en permanence au stress inhérent à la fonction de 'chef de chef', comme s'intitule l'association de ces cuisiniers quotidiennement en contact avec les plus hauts dignitaires de la planète. Le simple bon sens pourrait conduire à penser que ces responsabilités essentielles - encore plus sensibles quand le détenteur de la magistrature suprême a une réputation de 'fine gueule' - ne sont pas confiées au premier venu.
C'est pourquoi Guillaume Gomez a été particulièrement sensible au soutien apporté sur notre page Facebook par 10 000 d'entre vous, dans un bel élan de solidarité numérique.
Guillaume Gomez, chef des cuisines de l'Elysée, un des Meilleurs ouvriers de France, président des cuisiniers de la République française, ne s'attendait évidemment pas à ce genre d'incident, l'excellence de son travail étant unanimement reconnue, y compris lors de ce fameux dîner d'État, qui lui valut entre autres les félicitations du Premier ministre.
Il n'empêche : à un poste aussi exposé que celui des cuisines présidentielles, l'interpellation gratuite, et pour tout dire ridicule, de Madame Bricq, ne pouvait que susciter une légitime angoisse dans une brigade confrontée en permanence au stress inhérent à la fonction de 'chef de chef', comme s'intitule l'association de ces cuisiniers quotidiennement en contact avec les plus hauts dignitaires de la planète. Le simple bon sens pourrait conduire à penser que ces responsabilités essentielles - encore plus sensibles quand le détenteur de la magistrature suprême a une réputation de 'fine gueule' - ne sont pas confiées au premier venu.
C'est pourquoi Guillaume Gomez a été particulièrement sensible au soutien apporté sur notre page Facebook par 10 000 d'entre vous, dans un bel élan de solidarité numérique.
Publié par L. H.
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