En effet, près des trois quarts des établissements, soit 12 332 sur 17 000, ont obtenu le nouveau classement de 2009 moins d'un an après la date de péremption des anciennes étoiles. C'est aujourd'hui, toujours d'après les calculs d'Atout France, 83 % de la capacité hôtelière du pays qui bénéficie des nouvelles étoiles, symbole de modernité et de dynamisme de la part des hôteliers dans une conjoncture difficile.
Il est vrai que rester dans un immobilisme stérilisant à l'heure des exigences d'une clientèle plus volatile que jamais représente un risque considérable de sortir du marché sans grande possibilité d'y revenir.
Il est donc urgent pour tous les hôtels qui hésitent encore d'entreprendre une démarche de classement à la fois indispensable pour valoriser les investissements de modernisation et pour affronter à armes égales la compétition de plus en plus vive qui se développe notamment avec les réservations en ligne.
Dans un monde numérique totalement dérégulé, où la liberté du commerce s'apparente plutôt à celle du renard dans le poulailler qu'à une saine concurrence, il vaut mieux disposer des meilleurs arguments pour positionner efficacement son établissement. Et le nouveau classement hôtelier permet à tous, indépendants comme unités de chaînes, de s'identifier grâce à des critères objectifs validés par la puissance publique.
Il est donc impératif, tant pour les organisations professionnelles que les autorités en charge du tourisme et bien sûr des exploitants retardataires, de tout mettre en oeuvre pour que l'ensemble de l'hôtellerie de tourisme propose une offre structurée et confortée par le classement de 2009.
Avant qu'il ne soit trop tard, face à des évolutions de plus en plus difficiles à appréhender.
Publié par L. H.