Selon les chiffres collectés par le réseau dans l'Hexagone, la capacité hôtelière de notre pays s'est étoffée de plus de 4 600 chambres en 2012 avec un nombre constant d'établissements, environ 17 700 homologués d'une à cinq étoiles (sans oublier la classification 'palaces', dont l'importance dans l'économie nationale est bien évidemment très supérieure au nombre d'hôtels concernés).
Les observateurs d'In Extenso ont ainsi constaté que la capacité moyenne des établissements est restée stable : 36 chambres en 2011(chiffres ministère du Tourisme DGCIS) et même moyenne en 2012, avec 36 chambres (In Extenso).
Cette apparente stabilité s'accompagne toutefois d'évolutions sectorielles révélatrices d'une incontestable modernisation de l'offre hôtelière, fondée à la fois sur les créations et sur les rénovations consécutives au classement de 2009.Tout naturellement, ce sont les grandes agglomérations régionales (plus de 200 000 habitants) qui ont bénéficié des investissements les plus significatifs, dont la moitié de nouveaux hôtels ouverts par des indépendants.
Ces chiffres sont évidemment révélateurs d'une bonne santé de l'activité hôtelière, aujourd'hui dotée à la fois d'une offre renouvelée grâce aux exigences d'un nouveau classement qui ne pouvait effaroucher que les tenants d'un passéisme stérilisant, et d'une attractivité confirmée du tourisme français sur le marché international. Ce qui ne signifie pas, les évaluations du World Economic Forum ne devant pas être prises à la légère, que tout va pour le mieux dans l'hôtellerie française. Mais la tendance va dans le bon sens, ce qui n'est pas si fréquent, hélas, dans l'économie d'aujourd'hui.
Publié par L. H.