Ouvert en 2009, le Domaine Saint-Roch s'est développé au
fur et à mesure des investissements. L'organisation de séminaires a été lancée
en 2010, un spa a ouvert en 2011, un restaurant en 2014, et l'an dernier une
piscine naturelle (sans chlore) a été inaugurée. Aujourd'hui, avec vingt
chambres et une spécialisation dans les séminaires pour cadres, l'établissement
a trouvé son rythme de croisière. Pourtant, tout n'a pas été simple. En 2003, Bruno
Promeyrat, pianiste de formation, et ses parents, agriculteurs et carriers,
rachètent un château en ruine. "C'était un coup de coeur. On voulait en faire un
outil pour promouvoir l'argile des volcans que nous extrayons dans nos
carrières. On a pensé en faire des chambres d'hôtes. Mais nous avons finalement
opté pour un hôtel. Il ne restait que les murs. Nous avons réalisé la plupart
des travaux nous-mêmes."
Cures de bien-être
"Nous sommes classés trois étoiles, car nous voulons rester accessibles
à tous, être un hôtel de charme, explique Bruno
Promeyrat. Nous avons rejoint les Relais du Silence dès le début. Cela nous
apporte une clientèle d'étrangers." Pour
renforcer l'activité hors saison (l'établissement ferme entre décembre et mars),
le propriétaire "travaille à la création de produits axés sur le cadre, le calme et le
spa, comme des cures de bien-être en court séjour". Il fallait aussi
évoluer au niveau de la restauration, avec la construction d'un bâtiment pour
abriter cuisine et salle avec vue panoramique sur le château et les environs. "Le
restaurant était devenu indispensable. Au début c'est ma mère qui cuisinait,
cela donnait une certaine ambiance mais il fallait progresser", se
souvient Bruno Promeyrat. Un chef a été embauché : Laurent Gambard, ancien disciple de Jacques Maximin. L'entreprise emploie sept personnes dont une pour le spa et quatre pour
le restaurant et jusqu'à douze en été. "Mais nous avons du mal pour trouver du
personnel dans la région", se désole Bruno Promeyrat.
Publié par Pierre BOYER