Des représentants de l'Education nationale en visite à l'Ecole des fourriers de Querqueville

Querqueville (50)

Publié le 05 février 2013 à 19:21
Annabel Durand, Inspecteur de l'Education Nationale (Académie de Caen) a volontiers accepté l'invitation faite par le commandant de l'Ecole des fourriers de Querqueville : l'occasion, pour elle, de découvrir comment les militaires forment leurs staffs RH, comptable, logistique mais surtout hôtellerie et restauration. A ses côtés, Martine Gadreau, proviseur adjointe au lycée Maurice Marland de Granville, Michel Gaucher, proviseur du lycée Rabelais d'Hérouville-Saint-Clair et Pascal Reix, proviseur du Lycée professionnel Paul Cornu de Lisieux. L'objectif : mieux se connaître et, pourquoi pas, bâtir des projets en commun : concours, participation à des jury… Ceci en est à peine au stade de l'ébauche ;  pour l'heure,  la rencontre est informative et permet à la société civile de découvrir les pianos et techniques propres aux différents corps d'armée.  Les membres du GIRHL (groupement d'instruction restauration hôtellerie loisirs) de l'armée de terre, de l'armée de l'air, de la marine et de la gendarmerie (pour la mobile) passent tous par cette structure unique en son genre, qui s'étend sur 40 hectares et ouvre sur la Manche. Une de ses grandes forces : sa capacité à répondre aux besoins logistiques par la mise en place de formations adaptées sous forme de stages. « Aller à l'essentiel des besoins, les détecter, analyser les compétences et monter en très peu de temps des modules de formation » est une des facultés d'adaptation de l'école souligne avec une certaine fierté le commissaire en chef de 1ère Classe, Patrick Henry qui a sous sa responsabilité « une concentration d'experts ». Quant à la cuisine : c'est « le coeur battant de l'école » résume le lieutenant de vaisseau, Franck Pellerin, chef du groupement interarmées RHL. Une école, interarmées, mais dirigée par la marine. Pour accéder à l'école, il faut d'abord s'être engagé dans un des corps d'armées. Le GIRHL est une spécialisation et l'évolution se fait graduellement, au gré des formations, modules, examens. Mais attention, ici, celui ou celle qui suit la cuisine traditionnelle ira aussi en boulangerie… Ceux qui sont en cuisines passent aussi au service… Et puis, la notion d'employabilité immédiate au sortir de l'école est essentielle. « Nous sommes à la fois dans l'intensif et la nécessité de résultat dès le retour dans son régiment. »  A disposition : deux salles d'apprentissage et de perfectionnement composées de vingt modules individuels dédiés à l'apprentissage de la cuisine traditionnelle, une cuisine collective, une boulangerie, une pâtisserie, une cuisine de sous-marin, reproduite à l'identique. 9m2 pour nourrir matin, midi et soir entre 60 et 80 personnes ! On apprend aussi à travailler sur le matériel Etrac, des boulangeries et cuisines de campagnes qui fonctionnent à la flamme : pas simple, surtout que ce matériel doit être opérationnelle dans le désert, dans la jungle ou comme actuellement au Mali. Querqueville forme à la réception des denrées, aux stockages, aux règles d'hygiène impératives. On y apprend à faire son pain mais également les pains du monde ! L'école vient parfois en renfort lors de certaines opérations comme l'accueil des 350 combattants présents au Mont Valérien, pour la célébration des 50 ans du rapprochement franco-allemand. L'école compte en 2013 28 formations en RHL (du niveau équivalent au CAP à Bac plus 2). Les certifications sont reconnues par la CNCP et des VAE sont également mises places.

Publié par Sylvie SOUBES



Commentaires
Photo

En cliquant sur publier vous acceptez les [conditions générales d'utilisation]

Voir notre Politique des données personnelles




Vidéos-Podcasts


Newsletter

Ne Ratez plus l'actualité , abonnez-vous à la newsletter quotidienne !


Dernières offres d'emploi

Chef de rang H/F

75 - Paris

Bazurto, escale à Carthagène par le chef Colombien Juan Arbelaez Chez Bazurto on retrouve un condensé de Carthagène à Paris : une cuisine terre/mer explosive au feu de bois, des goûts et des assaisonnements prononcés, des cocktails signature, du soleil, de la salsa et surtout une folle humeur

Posté le 22 novembre 2024

Barman(maid)

75 - Paris

Bazurto, escale à Carthagène par le chef Colombien Juan Arbelaez Chez Bazurto on retrouve un condensé de Carthagène à Paris : une cuisine terre/mer explosive au feu de bois, des goûts et des assaisonnements prononcés, des cocktails signature, du soleil, de la salsa et surtout une folle humeur

Posté le 22 novembre 2024

Second de cuisine (Sous-chef de cuisine) H/F

06 - MANDELIEU LA NAPOULE

Restaurant gastronomique étoilé au guide Michelin à Mandelieu (06) cherche (h/f) passionnées et confirmées: Second de cuisine, Chef de partie cuisine, Chef pâtissier, Chef de rang et Assistant Maitre d'hôtel. Contrat CDI/CDD. Service 5j/7. Envoyer CV: contact@bessem-restaurant.com

Posté le 22 novembre 2024